Mercedes-Benz Otomotiv a annoncé l'ouverture d'un centre logistique de pièces détachées en Turquie avec un investissement de 210 millions de TL. Avec l’inauguration de ce nouveau centre, la Turquie est devenue le troisième pays à utiliser le système de gestion d'entrepôt de haute technologie développé spécifiquement pour Mercedes-Benz.
Situé à Gebze (est d’Istanbul), le centre dispose d'une zone de stockage fermée de 15 000 m2 et d'une zone optionnelle qui permettra une croissance supplémentaire de 7 000 m2. Il offrira des emplois supplémentaires à 100 personnes.
Equipé de dernières technologies, le centre compte minimiser son impact environnemental en adoptant des pratiques pionnières dans des domaines tels que l'efficacité énergétique, la gestion des déchets et la réduction de l'empreinte carbone. Il produira également sa propre électricité grâce à l’installation de panneaux solaires.
Finalrentals entre sur le marché turc
Finalrentals, une entreprise galloise basée à Cardiff, a signé un contrat avec la Turquie lors du plus grand salon du tourisme, l'ITB Berlin, afin de proposer sa plateforme de réservation de location de voitures. Cet outil permet aux utilisateurs de comparer les prix de location des véhicules de différentes sociétés dans une région sélectionnée.
Le secteur mondial de la location de voitures connaît une croissance plus rapide que l'industrie automobile. Alors que 85 milliards USD de transactions de location de voitures ont eu lieu dans le monde en 2017, on estime que ce chiffre atteindra 106 milliards USD cette année.
La Turquie fait partie des pays à croissance rapide. Alors que le marché de la location de véhicules avait atteint 6,2 milliards TL en 2023, la taille du marché devrait quasi doubler cette année pour s’élever à 11,4 milliards TL. Le nombre de voitures louées a également battu un record en dépassant 1,2 million l'année dernière, en hausse de 57% en glissement annuel. Ce secteur en plein essor attire l'attention tant des entreprises locales que des entreprises étrangères comme Enterprise, York Car Rental, Europcar, Hertz et National, déjà présentes sur le marché turc.
L'entreprise galloise prévoit de fournir des services dans les grandes villes comme Istanbul, Ankara et Bursa, mais aussi dans des destinations touristiques comme Dalaman. Son objectif est de créer un réseau de plus de 500 voitures à travers la Turquie et de réaliser un chiffre d'affaires de 5 millions £ soit environ 200 millions TL, en 5 ans. Avec la Turquie, l'entreprise, fondée en 2019, opère désormais dans 37 pays en Europe, en Afrique du Nord, en Amérique, aux Caraïbes ainsi que dans les pays du Golfe.
Source : Dünya, 15 mai 2024
Barcelo investit 400 Mns USD
Dans le cadre de sa stratégie d'expansion mondiale, le groupe hôtelier espagnol Barceló Hotel Group intensifie cette année son développement en Turquie, au Moyen-Orient et en Afrique à travers un investissement de plus de 400 millions USD.
Déjà présent en Turquie, le groupe espagnol y gère et exploite trois établissements : le Barceló Istanbul et l'Occidental Taksim à Istanbul, ainsi que l'Occidental Ankara. En mai 2024, la chaine hôtelière prévoit d'ouvrir un quatrième hôtel 5* sous la marque Barceló dans la région touristique de la Cappadoce et compte explorer les #opportunités d'investissement dans les destinations urbaines de voyage notamment Izmir, Bursa, Konya, Antalya et Bodrum. Le choix d'étendre ses activités en Turquie n'est pas aléatoire, la Turquie figure en effet parmi l'une des destinations touristiques les plus prisées au monde. En 2023, elle a accueilli plus de 57 millions de touristes, la plaçant au 6ème rang des destinations les plus visitées au monde.
Au Moyen-Orient, la société élargira son portefeuille en lançant son premier établissement à Manama, Bahreïn, au second semestre 2024. Aux Émirats arabes unis, l'Occidental Al Jaddaf à Dubaï fera l'objet d'une refonte sous l'hôtel « Barceló ». En Afrique, Barceló Hotel Group lancera sa marque Occidental Hotel & Resorts au Maroc et consacrera plus de 85 millions USD à l'acquisition et à la rénovation de deux hôtels 5*.
Source : AGBI, 13 mai 2024
Transition énergétique : Accord turco-chinois
La Turquie et la Chine ont signé un protocole d'accord (MoU) pour coopérer dans le domaine de la transition énergétique. L'accord a été signé lors de la visite du ministre de l'Energie Alparaslan Bayraktar en Chine, où il a rencontré ses homologues et responsables chinois.
Les échanges se sont portés sur les opportunités qui permettraient de promouvoir le travail commun des deux pays, notamment dans les domaines de l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables. Les parties ont convenu de développer leur coopération existante et potentielle dans les domaines des ressources naturelles et de l'exploitation #minière, en particulier les minéraux critiques et les éléments de terres rares, dans leurs pays respectifs et dans les pays tiers.
Le ministre turc s’est également entretenu avec les acteurs privés chinois et a évalué les réacteurs conventionnels et les petits réacteurs modulaires qui pourraient être construits en Turquie.
Il a également discuté des différents modèles d'investissement pour la création d'une usine de stockage de batteries en Turquie.
Source : Hürriyet Daily News, 22 mai 2024
Energie nucléaire : Partenariat sino-turc
Dans le cadre de la visite du ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles en Chine, les discussions se sont portées sur l’importance du renforcement de la coopération énergétique entre les deux nations. Des mesures concrètes ont été discutées lors des réunions, notamment la possibilité de signer un accord-cadre sur la coopération minière mais aussi concernant une coopération dans le domaine nucléaire.
En effet, la coopération nucléaire occupe une place centrale dans cette collaboration. Depuis 2016, la Turquie et la Chine négocient la construction de quatre réacteurs nucléaires en Thrace au Nord-Ouest du pays, une région stratégique pour la consommation énergétique. Les discussions sont en cours et un accord intergouvernemental devrait être signé dans les prochains mois. Si cet accord est signé, il représentera un partenariat significatif pour les deux pays, marquant une étape importante dans le développement de l'infrastructure nucléaire turque et renforçant les liens énergétiques entre la Turquie et la Chine. La Chine est en effet un leader mondial dans les énergies renouvelables et nucléaires, comptant parmi les plus grands constructeurs de nouveaux réacteurs.
Afin de satisfaire sa demande croissante en matière d’énergie, réduire sa dépendance énergétique et diminuer les impacts négatifs sur l'environnement, la Turquie a décidé d'utiliser l'énergie nucléaire. Dans ce cadre, le projet Akkuyu, situé dans la province de Mersin illustre cette démarche vers l'autonomie énergétique du pays. Issu d'un accord intergouvernemental de 2010 entre la Russie et la Turquie, ce projet est dirigé par Rosatom. La centrale devrait couvrir environ 10 % des besoins en électricité de la Turquie d'ici 2028.
Source : TRT Haber, 24 mai 2024
1 milliard USD de financement par la Banque mondiale
La Banque mondiale a signé un programme d'1 milliard USD avec la Turquie pour accélérer les initiatives de développement des énergies renouvelables dans le pays. Ce financement inclut 657 millions USD de prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement EBRD, 30 millions USD du Fonds pour les technologies propres et 3 millions USD de subventions du programme d'assistance à la gestion du secteur énergétique de la Banque mondiale. En outre, le programme devrait mobiliser 259 millions USD de capitaux privés.
Ce financement soutiendra la création et l'expansion du marché turc de l'énergie solaire et pilotera un programme de stockage par batterie. La Banque publique de développement et d'investissement de Turquie ainsi que la Banque privée de développement industriel de Turquie dirigeront la mise en œuvre du programme, en se concentrant sur le développement du marché local de l'énergie distribuée en deux phases. Tout d’abord ces banques accorderont des prêts directs aux développeurs privés d'installations solaires sur les toits et au sol, en ciblant les clients commerciaux et industriels. Elles aideront ensuite d'autres banques commerciales ou sociétés de crédit-bail locales à proposer des prêts similaires aux développeurs d'énergie solaire.
En mars, la Turquie a obtenu le soutien de la BERD pour lancer une nouvelle initiative visant à décarboner ses secteurs difficiles à réduire comme l'acier, le ciment, l'aluminium et les engrais. Le pays s’est engagé à atteindre un objectif de zéro émission nette d’ici 2053, rendant impérative la décarbonisation industrielle. Des investissements de plus de 70 milliards USD seront nécessaires pour décarboner les quatre secteurs sélectionnés, représentant une réduction de 135 millions de tonnes de CO2 par an.
Source : AGBI, 17 mai 2024