L'aéroport d'Istanbul prévoit de satisfaire tous ses besoins en électricité grâce à une centrale solaire, représentant un investissement d'environ 212 millions EUR. Cette centrale, qui sera située dans la région d'Eskişehir, couvrira une superficie d'environ 3 millions de m3 et comptera 439 000 panneaux solaires, fournissant une capacité totale de 199,32 mégawatts (MW). Elle devrait produire 340 millions de kilowattheures d'énergie par an, faisant ainsi de l'aéroport d'Istanbul le premier au monde à être entièrement alimenté par l'énergie solaire.
Cette initiative s'inscrit dans l'engagement de l'entreprise à atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050. En outre, des efforts importants de recyclage ont permis de réduire de 50% les émissions de déchets, tandis que la consommation totale d'énergie a diminué de 10,7% l'année dernière. Environ 30% de l'eau utilisée provient de sources récupérées, contribuant ainsi à une réduction de 5% de l'empreinte eau par rapport à l'année précédente.
L'aéroport, inauguré en octobre 2018 et pleinement opérationnel depuis avril 2019, est devenu l'un des principaux hubs de transit aérien, capable d'accueillir jusqu'à 90 millions de passagers par an, avec une capacité prévue de 200 millions une fois tous les travaux d'expansion terminés prévus en 2028.
En 2023, l'aéroport a accueilli environ 76 millions de passagers. Il est classé comme le plus fréquenté d'Europe depuis quatre ans consécutifs selon Eurocontrol, avec une moyenne de 1 375 vols par jour.
Turquie : Nouvel accord avec la Banque mondiale
Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque mondiale a annoncé un nouveau cadre de partenariat pays (CPF) pour la Turquie qui couvrira la période 2024-2028.
La Banque va financer 18 milliards USD au cours de ladite période, s’ajoutant au portefeuille pays actuel de 17 milliards USD, qui constitue le troisième plus grand programme pays du Groupe de la Banque mondiale.
Le nouveau CPF se concentrera sur 3 axes de développement clés :
- La croissance de la productivité : agriculture intelligente, renforcement de la sécurité alimentaire, réduction des émissions de carbonne pour rendre le secteur industriel plus écologique et maintenir la compétitivité commerciale.
L'emploi et une meilleure prestation de services publics : lutte contre les inégalités de revenus et autres inégalités, amélioration des emplois pour les femmes, des jeunes et groupes vulnérables, réduction des disparités en matière d’accès à la santé et à l’éducation.
- La résilience face au changement climatique et aux catastrophes naturelles : priorité à la préparation aux catastrophes, à la gestion des ressources naturelles et à la transition vers une énergie propre.
Le CPF souligne également la nécessité d’accélérer la digitalisation, essentielle pour stimuler la productivité et la prestation de services publics. Le Groupe de la Banque mondiale travaillera sur de nombreux fronts pour accélérer l’utilisation de la technologie numérique, notamment en améliorant l’écosystème commercial numérique, en soutenant une planification urbaine sismique et résiliente au climat, en élargissant les opportunités d’éducation hybride et en améliorant l’inclusion financière.
Source : Banque mondiale, 11 avril 2024
Usine au Kenya : Investissement turc de 294 millions USD
Turkish Industry Holding, société turque active dans de nombreux domaines comme la céramique, l'énergie, le granit ou la construction, prévoit de réaliser un investissement conséquent de 294 millions USD pour établir la plus grande usine de céramique et de granit au Kenya.
L’installation, qui sera implantée dans la zone économique spéciale de Naivasha, vise une production annuelle de 25 millions d’unités sur une zone fermée de 98 000 m3 et créera 700 emplois. L'investissement se concentrera sur la production de grandes plaques de 160 x 360 cm, représentant la technologie céramique la plus avancée au monde.
70% de la production totale sera exportée vers les pays voisins du Kenya, ainsi que vers les États-Unis et les pays de l'UE.
Cette initiative devrait bénéficier à l'économie kenyane en réduisant considérablement les importations de céramique actuellement réalisées à hauteur de 80% auprès de fournisseurs étrangers comme la Chine, l’Inde, l’Ouganda et l’Iran.
Les investissements turcs en Afrique ont visiblement augmenté ces dernières années avec des investissements significatifs touchant divers secteurs comme l'énergie, la construction, l'agriculture, les TIC, le tourisme et les infrastructures et les opportunités de collaboration entre entreprises françaises et turques en Afrique sont vastes et peuvent conduire à des partenariats mutuellement bénéfiques, stimulant le développement économique et favorisant l'innovation sur le continent africain.
Source : Dünya, 03 avril 2024