Novembre 2023
Jeudi 23 novembre, la Banque centrale de Turquie a relevé pour le 6ème mois consécutif son taux directeur, le fixant à 40%. Cette nouvelle manoeuvre de hausse des taux est la continuité de l'effort du pays depuis mai dernier de contrer l'inflation, qui a atteint 61% en octobre. Au cours des trois prochaines années, le gouvernement vise à réduire l'inflation à 33% en 2024 et à 15% en 2025. En 2026, l’objectif est de le réduire à un seul chiffre à 8%.
Malgré cette flambée des prix, la Turquie a réussi à maintenir la stabilité de sa politique de croissance et de déficit budgétaire. Les données de croissance, révisées à 3,9% pour les deux premiers trimestres de 2023, devraient approcher les 5% au cours des deux derniers trimestres de l'année.
Pour certains investisseurs étrangers, il s’agit d’une opportunité commerciale ou industrielle. En effet, bien que la Turquie subît aussi une baisse des investissements étrangers (-33% au S1 2023), celle-ci est moindre que celle vécue par les pays de l'UE (-86%), les pays de l'OCDE (-42%) ou bien les pays du G20 (-38%).
93 nouveaux projets d'investissement sont arrivés au cours des 9 mois de cette année avec une demande forte dans le secteur du transport et du stockage et dans les équipements industriels. Les logiciels et l'informatique, le secteur agrofood, les produits chimiques, les équipements automobiles, la céramique et le verre, le plastique et les services aux entreprises étaient les autres principaux secteurs convoités. Les États-Unis, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Chine (y compris Hong Kong), le Japon, les Pays-Bas et les Émirats arabes unis figuraient parmi les principaux pays investisseurs.
Les différentes crises économiques, politiques, diplomatiques... que traverse le pays n'ont en effet pas freiné les investissements étrangers au cours des 20 dernières années. Alors qu'environ 5 600 entreprises internationales étaient en activité sur le sol turc en 2002, ce chiffre a dépassé les 80 000 en 2023.
ACTUALITES ECONOMIQUES & BUSINESS
Accord entre les ports français et la Turquie
Les ports français de Calais et Sète, ainsi que les compagnies de transport DFDS et VIIA ont formalisé un accord de coopération afin de faciliter le transport de fret depuis la Turquie vers l’Europe du Nord.
Cet accord, signé à l’occasion du Salon international de la logistique et du transport Logitrans, qui se tenait à Istanbul la semaine dernière, simplifiera notamment l’acheminement des marchandises entre la Turquie et l’Angleterre grâce à l’anticipation de formalités douanières.
Le projet vise à ancrer une route commerciale rapide, avec des marchandises acheminées en navire depuis la Turquie vers le port de Sète par la compagnie DFDS. Elles transiteront ensuite vers Calais grâce à l’autoroute ferroviaire opérée par VIIA, inaugurée l’an dernier. Les remorques commerciales peuvent ensuite rejoindre l’Angleterre en empruntant la ligne de fret Calais-Sheerness de DFDS.
Le trajet durera sept jours ; un important gain de temps par rapport aux deux semaines nécessaires pour un itinéraire routier. Autre avantage mis en avant par les partenaires, celui d’une pollution moindre : une remorque voyageant par train dégageant dans l’atmosphère une tonne de CO2 de moins par millier de kilomètres parcouru.
Source : La Voix du Nord, 17 novembre 2023
Savino Del Bene acquiert le turc TransOcean
La société d’origine italienne Savino Del Bene a annoncé l’acquisition de la société turque TransOcean Shipping.
Cette acquisition consolide la position de Savino Del Bene sur le marché turc où la firme italienne est présente depuis 1999 et renforce davantage ses opérations en Méditerranée.
Elle confirme également son engagement sur le long terme dans le but de générer de nouvelles synergies, opportunités commerciales et des emplois et à fournir d’excellentes solutions logistiques dans le monde entier.
Les deux entités continueront à fonctionner de manière indépendante mais elles maximiseront toutes les opportunités de création de synergie.
Avec plus de 120 années d’histoire, Savino Del Bene est le principal transitaire multinational italien offrant des services de transport aérien, maritime et terrestre. La firme dispose d’un effectif de 5000 personnes et est présente dans 60 pays. En 2021, le chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise s’élevait à 4,5 milliards EUR.
Fondée en 2002, le turc TransOcean est devenu un leader national spécialisé dans les expéditions internationales. Avec ses trois sites stratégiques situés à Istanbul, Izmir et Mersin, l'entreprise se concentre sur les services d'exportation maritime et dispose d'une équipe de 60 professionnels hautement qualifiés.
Source : The Load Star, 20 novembre 2023
DB Schenker Arkas ouvre son 9ème entrepôt
La JV turco-autrichienne DB Schenker Arkas a inauguré son neuvième entrepôt à Ankara. Il s’agit du 2ème entrepôt ouvert cette année. Grâce à ces deux centres, la firme augmente de 15% sa capacité de stockage.
Cette décision d’investissement a été motivée afin de répondre à la demande croissante des clients parallèlement à la croissance de l'économie et du secteur logistique du pays.
Le nouvel entrepôt, équipé pour fournir de nombreux services différents en matière de logistique contractuelle, accueillera notamment l'industrie automobile. En plus des services de stockage, des services spéciaux à valeur ajoutée seront proposés aux entreprises.
La JV vise à multiplier par deux son chiffre d’affaires d’ici 2025 et à augmenter de 36% ses activités de stockage. Actuellement, la société fait partie des 8 premières entreprises du secteur maritime et dispose d’un portefeuille de clients importants dans le transport aérien.
Source : Ekonomim, 09 novembre 2023
La Turquie fait partie du plan d’investissement de 3 milliards EUR de Renault
Renault Group a révélé ce mois-ci en première mondiale la nouvelle stratégie internationale du Groupe au Brésil. Baptisée «International game plan 2027», la nouvelle feuille de route, issue du plan stratégique «Renaulution», prévoit le lancement de huit nouveaux véhicules à l’international (hors Europe) d’ici 2027 destinés principalement à l’Amérique Latine, l'Afrique du Nord, la Turquie et l'Inde. Cinq de ces modèles seront sur les segments C et D et un tiers seront 100% électriques ou hybrides.
Cette stratégie dans laquelle Renault a investi 3 milliards EUR va permettre à la marque d’étendre sa présence, notamment dans les régions hors d’Europe où le groupe réalise 43% de ses ventes. Pour cela, Renault va adapter son catalogue grâce à une nouvelle plateforme modulaire, spécifiquement construite pour les régions industrielles de l’Amérique latine, la Turquie, le Maroc et l’Inde où les nouveaux modèles seront assemblés. Cette plateforme permet de concevoir et construire des véhicules à la carte : il sera donc possible de produire des véhicules de tailles différentes, avec des silhouettes variées et diverses motorisations. La réduction des émissions de CO2 des futurs véhicules est également un objectif clé de ce plan qui sera réalisé grâce notamment à l’introduction de modèles électriques E-Tech dans plusieurs pays en dehors de l’Europe, comme la Megane E-Tech électrique, déjà disponible au Brésil et en Turquie. Avec cette stratégie, la marque au losange s'est fixée pour objectif de multiplier par deux le chiffre d'affaires par véhicule vendu hors Europe par rapport à 2019 et de commercialiser un véhicule sur trois en version hybride ou électrique en dehors de l’Europe à l’horizon 2027.
La Turquie est un marché important pour Renault qui occupe la 4ème place du classement des ventes internationales du groupe. Le Groupe Renault (Dacia compris) détenait 17,3% de parts de marché en 2022 en Turquie. Il s’agit également d’une importante base de production, Renault y fabrique aujourd’hui 85% de ses Clio essentiellement pour le marché européen.
Source : Dünya, 30 octobre 2023 ; Usine Nouvelle, 25 octobre 2023
Nouvelle production de Toyota en Turquie
Toyota a débuté la production de la nouvelle génération du Toyota C-HR en Turquie, dans son usine TMMT (Toyota Motor Manufacturing Turkey) de Sakarya, qui a bénéficié d’un nouvel investissement de 308 millions EUR pour moderniser ses lignes de production. Il s’agit de la première usine européenne de Toyota à produire des véhicules hybrides rechargeables.
Le C-HR de seconde génération est proposé avec des motorisations électrifiées : des modèles hybrides de 1,8 et 2,0 litres, ainsi qu’une version hybride rechargeable de 2,0 litres. Avec ce nouveau SUV compact, la firme japonaise veut offrir une gamme de véhicules abordables et pratiques, rejetant de faibles émissions de CO2. Les batteries rechargeables utilisées par les motorisations hybrides du C-HR sont également produites sur place, dans une chaîne de production qui a la capacité d’assembler 75.000 packs de batteries chaque année. Toyota s’engage à atteindre la neutralité carbone totale en Europe d’ici 2040, et vise la neutralité carbone dans toutes ses usines de fabrication européennes d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, TMMT a mis en œuvre des mesures visant à minimiser la consommation d’énergie, tout en adoptant les énergies renouvelables. Par exemple, de nouvelles technologies d’atelier de peinture permettent de réduire les émissions de CO2, tandis que les systèmes de ventilation sans carbone utilisent de l’énergie solaire.
« Nous sommes enthousiasmés par le lancement du nouveau Toyota C-HR et par les installations de production agrandies de TMMT. La capacité de produire une variante hybride rechargeable avec des batteries assemblées localement permettra d’élargir davantage l’offre multitechnologique de Toyota vers son objectif de réduction de 100% des émissions de CO2 dans sa gamme de véhicules en Europe d’ici 2035 », a déclaré à cette occasion Yoshihiro Nakata, Président de Toyota Motor Europe.
Source : Auto Plus, 08 novembre 2023
Ford Otosan dévoile l’« Usine du Futur »
Ford Otosan a dévoilé ce week-end son usine entièrement modernisée située à Yeniköy. Qualifiée d’”usine du futur”, le site a été repensé pour abriter des nouvelles technologies afin d’augmenter l’efficacité et la durabilité de l’usine, grâce à des niveaux d’automatisation élevés, une robotique avancée et des applications intelligentes.
Cette usine « smart » possèdera des ateliers à plusieurs étages et des chaînes d'assemblage réduisant le bruit seront par exemple utilisés. Le site comportera des systèmes d'analyse de données et de gestion de bout en bout guidés par l'intelligence artificielle. L'efficacité énergétique et la neutralité carbone seront assurées grâce à des murs en verre photovoltaïques et des systèmes de suivi solaire. L’usine accueillera la production de la nouvelle génération de Transit Custom, du Transit électrique ainsi que du véhicule utilitaire d'une tonne de Volkswagen.
La modernisation de ce site fait partie du projet d’investissement de 2 milliards EUR annoncé par Ford Otosan en 2021 qui constitue le plus grand investissement du secteur privé turc à ce jour. Ce projet de vision ambitieux dont l'impact durera au moins 10 ans selon les dirigeants, devrait contribuer à la transformation vers l’électrification de l’industrie automobile turque.
Avec l’intérêt de plus en plus croissant des automobilistes pour les véhicules hybrides et électriques, la Turquie vise à être l’un des principaux acteurs mondiaux de la production de véhicules électriques et de batteries. Les ventes ont en effet explosé cette année ; elles ont été multipliées par 9 au cours des 10 premiers mois de 2023.
Source : Dünya, 06 novembre 2023
Vitol acquiert les activités pétrolières de BP en Turquie
Le géant genevois du négoce d'hydrocarbures Vitol a acquis par sa filiale turque Petrol Ofisi des parts du géant britannique BP dans BP Turkey Refining et BP Petrolleri. L'accord reste soumis à certaines conditions, notamment aux approbations réglementaires. La vente des actions de BP dans BP Turkey Refining Limited et BP Petrolleri A.Ş. devrait être achevée en 2024.
Une fois la transaction finalisée, un réseau d'environ 770 stations BP sera rebaptisé Petrol Ofisi. L’acquisition comprend également les activités de carburants commerciaux et industriels. Petrol Ofisi bénéficiera d’une présence améliorée dans les grandes villes, soutenue par un réseau stratégique de stockage et d'infrastructures. Cette expansion positionne Petrol Ofisi comme un acteur clé du paysage énergétique turc, offrant une gamme plus large de services et de produits à ses clients. Cette opération témoigne de la vision stratégique de Vitol dans le secteur de l’énergie et reflète la nature dynamique du marché mondial de l’énergie et la capacité d’adaptation de Vitol dans ce paysage. Il souligne également l’engagement de l’entreprise suisse à investir dans des opportunités de croissance et à étendre sa présence sur des marchés clés.
Vitol, le plus grand négociant indépendant en pétrole au monde, avait acquis le turc Petrol Ofisi en 2017. Ce rachat avait marqué une étape importante pour Vitol, élargissant ses opérations et sa présence sur le marché turc de l'énergie. Petrol Ofisi, étant l'une des principales sociétés de distribution de produits pétroliers et de lubrifiants en Turquie, représentait un atout stratégique pour Vitol dans la région.
Pour BP, cette cession s'inscrit dans le cadre de sa stratégie plus large de refonte de son portefeuille d'activités. La décision de vendre ses opérations turques à Petrol Ofisi permet à BP de se concentrer sur d'autres domaines de ses activités mondiales tout en garantissant la qualité continue du service à ses clients en Turquie.
Source : Fuels and Lubes, 21 novembre 2023
Nouveau centre de biométhanisation pour PepsiCo
PepsiCo Turquie a inauguré en début de mois une installation de biométhanisation qui vise à utiliser des déchets de diverses entreprises pour produire sa propre énergie.
Ainsi, PepsiCo utilisera le biométhane produit à partir de déchets acquis auprès d'entreprises partenaires pour obtenir une partie importante du gaz naturel nécessaire à son usine de Manisa.
Le site devrait répondre à environ 40% des besoins en gaz naturel de l'usine turque. En convertissant 10 000 tonnes de #échets organiques en biométhane par an, l’installation réduira les émissions de gaz à effet de serre d’environ 1 237 tonnes par an.
Aligné sur la stratégie pep+ de PepsiCo, cet effort axé sur la durabilité bénéficiera à l’économie circulaire et réduira considérablement les déchets énergétiques de la firme.
Le site apportera également une contribution importante à la transformation écologique de la Turquie puisque le pays vise à atteindre zéro émission nette d’ici 2053.
Ce projet a déjà initié des changements au sein de l'écosystème plus large de Pepsi, avec une initiative parallèle qui devrait être mise en œuvre au Portugal. Des projets similaires sont prévus pour être déployés dans plusieurs autres installations de Pepsi dans le monde.
PepsiCo Turquie a investi au total plus de 350 millions TRY dans les ressources énergétiques renouvelables, allouant 250 millions TRY de ce budget aux panneaux solaires et 100 millions TRY supplémentaires à l'installation de biométhanisation.
Source : Invest.gov.tr, 06 novembre 2023
Sabancı ouvre un centre technologique en Allemagne
Le géant industriel turc Sabanci Holding a ouvert un centre technologique dans la prestigieuse Technical University of Munich (TUM). Montant de l’investissement : 2,2 millions EUR. En rejoignant l'écosystème de développement technologique de l’université allemande, le groupe turc s’affilie avec un établissement d'enseignement comptant 18 lauréats du prix Nobel et porte en Europe la coopération industrie-université, un rôle important dans l’approche d’innovation de Sabancı.
Les sociétés du groupe turc, Çimsa (ciment) et Kordsa (marché pneumatique et technologies composites) comptent développer dans le campus des innovations dans leur domaine respectif.
L'Université de Munich possède en effet une vaste expérience dans la commercialisation d'idées académiques et leur intégration dans la vie quotidienne, notamment dans les domaines du génie civil et du génie mécanique. Le groupe vise à exporter les solutions et innovations qui émergeront de la synergie entre le centre R&D et l’université vers le marché européen.
Sabancı accorde une grande importance au développement de solutions technologiques. Au cours des 9 premiers mois de cette année, la firme a augmenté ses investissements de 124% par rapport à la même période 2022 (sur une base en TL), pour atteindre 33,3 milliards TL. 75% de ses investissements ont été réalisés dans la « nouvelle économie » soit les nouvelles technologies, conformément à la stratégie du groupe qui consiste à consacrer ¾ de ses investissements dans les nouvelles technologies énergétiques et climatiques, les technologies matérielles avancées et les technologies numériques.
Avec l’inauguration de ce nouveau centre, Sabancı augmente à 8 le nombre de ses centres R&D ; 6 sont en Turquie et 2 à l’étranger (Indonésie et Allemagne).
Source : TR Monitor, 21 novembre 2023
Atlas Copco rachète le turc Hamak
Le géant suédois Atlas Copco a acquis Hamamcıoğlu Makina (HAMAK), une société turque de distribution spécialisée dans la vente et le service de solutions de compresseurs d'air.
Avec ses 23 employés et des décennies d’expérience, le turc HAMAK fournit des compresseurs, des pièces détachées et des services au marché turc et opère principalement dans les secteurs textile, de la sidérurgie, de l'automobile, de la chimie et de l’agroalimentaire. En 2022, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 120 millions TL (≈6,5 millions EUR). Cette acquisition vise à augmenter la présence locale du groupe suédois ainsi que ses capacités de service.
Atlas Copco est un groupe industriel de dimension internationale spécialisé dans les compresseurs industriels, les matériaux de construction, les outils industriels et les systèmes d'assemblage.
En 2022 le groupe comptait un effectif de plus de 49 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 13 milliards EUR.
Source : Atlas Copco Group, 14 novembre 2023
Investissement étranger stratégique dans l’aquaculture
E20 Investment, société d’investissement originaire des Émirats Arabes Unis, a acquis une participation majoritaire de 70% dans la société turque Lucky Fish, l’un des plus grands producteurs et transformateurs de bars et de dorades d’Europe.
Créée par la famille Kopuzmar en 1986, Lucky Fish est l'une des plus grandes entreprises de production et de transformation de bars et de dorades à haute valeur-ajoutée verticalement intégrées d'Europe. Ses opérations englobent toute la chaîne de valeur, depuis l'élevage #marin et la production d'aliments pour poissons jusqu'à la récolte et la transformation des produits.
Cette acquisition vise à renforcer la croissance et la position de Lucky Fish sur les marchés internationaux par l'augmentation des capacités. Les exportations représentent en effet environ 97% des ventes totales avec comme principales destinations le Royaume-Uni et les pays de l’UE.
Des décisions seront également prises pour accroître la compétitivité de Lucky Fish sur les marchés stratégiques, selon les déclarations de la société.
La société emploie environ 450 personnes. Mediterra Capital, qui a été l’initiateur de l'institutionnalisation de l'entreprise, avait acquis 100% du capital de Lucky Fish en 2013.
Source : Agence Anadolu, 31 octobre 2023
Azur Games séduit par les joyaux turcs
La société chypriote Azur Games, fondée en 2017 et qui est l’un des 3 premiers éditeurs mobiles au monde en termes de téléchargement, a acquis l''intégralité du portefeuille de jeux dits “hyper-casual” du turc Good Job Games. Azur Games poursuivra ainsi le développement des jeux, l'acquisition n'impliquant pas le rachat de la société ou de ses équipes de développement.
Également fondé en 2017, le turc Good Job Games propose plus de 35 jeux, majoritairement de réflexion, totalisant plus de 3 milliards de téléchargements. Ses jeux les plus populaires sont notamment Fun Race 3D (+500 Mns de téléchargement), Color Bump 3D (+300 Mns) et Run Race 3D (+250 Mns).
Cette transaction permettra au développeur et éditeur chypriote d'enrichir son portefeuille avec des projets de haute qualité et fait aussi partie de sa stratégie d’être parmi les leaders des éditeurs de jeux mobiles dans la catégorie hyper-casual. Azure Games, qui comptabilise plus de 4,5 milliards de téléchargement, a également acquis le portefeuille hyper-casual de l'éditeur américain Tastypill.
Selon les chiffres de Mordor Intelligence, la taille du marché mondial des jeux mobiles devrait passer de 141,71 Mds USD en 2023 à 300,47 Mds USD dici 2028, avec un TCAC de 16,22% au cours de la période de prévision (2023-2028).
Source : Azur Games, 03 novembre 2023
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